Un taux d’HbA1c ≥5,9% dans le premier trimestre de la grossesse traduit un risque accru de macrosomie et de pré-éclampsie.
En cas de diabète gestationnel léger, une prise de poids excessive durant la grossesse est associée à un risque significativement accru d’adiposité néonatale.
Des taux faibles en hormones thyroïdiennes en début de grossesse sont associés à un risque accru de diabète gestationnel.
Les relations entre la sédentarité et le profil métabolique des femmes enceintes sont obscures. Difficile de s’en servir comme argument irréfutable pour promouvoir l’activité...
L’étude MOP (Metformin in Obese Nondiabetic Pregnant Women) a eu pour objectif de répondre à la question. Elle montre que la metformine n’a pas d’effet bénéfique sur le poids de naissance. En revanche…
Une stratégie individualisée visant à optimiser le style de vie diminue de 39% l’incidence du diabète gestationnel chez les femmes à haut risque.
Une étude américaine montre en effet que les femmes qui ont présenté un diabète gestationnel ont moins de risque de développer un authentique diabète de type 2 si elles allaitent.
[Katrien Benhalima 1, Karolien Robyns 1, Paul Van Crombrugge 2, Natascha Deprez 2, Bruno Seynhave 3, Roland Devlieger 4, Johan Verhaeghe 4, Chantal Mathieu 1, Frank Nobels 2 - 1. Service d’Endocrinologie, UZ Leuven; 2. Service d’Endocrinologie, OLV Ziekenhuis Aalst-Asse-Ninove; 3. Service de Gynécologie-Obstétrique, OLV Ziekenhuis Aalst-Asse-Ninove; 4. Service de Gynécologie-Obstétrique, UZ Leuven] Le diabète gestationnel (DG) est associé à un risque accru de complications maternelles et périnatales. Un contrôle rigoureux de la glycémie pendant la grossesse permet de réduire ce risque. Dans un premier temps, le traitement du DG consiste en une adaptation du régime alimentaire et une augmentation de l’activité physique. L’insuline reste le traitement privilégié pour le DG si les mesures d’hygiène de vie seules ne suffisent pas pour parvenir à un bon contrôle de la glycémie. Nous devons recueillir davantage d’informations sur les différences de complications liées à la grossesse entre les femmes souffrant de DG qui sont traitées par insuline et celles dont le traitement repose sur un changement de régime, mais aussi sur le profil des patientes qui ont besoin d’insuline... Published ahead of print.
Le diabète gestationnel est l’une des complications les plus courantes de la grossesse. Ce trouble de la glycémie qui entraîne ici une hyperglycémie aiguë ou chronique comporte de nombreux risques pour la mère comme pour l’enfant pendant toute la période périnatale. Dans ce contexte, il semble toujours intéressant de favoriser l’activité physique avant la grossesse ou dès le début de la grossesse chez les femmes qui ont des facteurs de risque connus: antécédent de diabète familial, personnel ou gestationnel, surpoids ou obésité. Mais aussi pour les femmes qui n’ont pas d’antécédent diabétique. Le point sur les bénéfices potentiels de l’exercice, dans le cadre d’une session spécifiquement consacrée à cette problématique lors du récent congrès de l’American Diabetes Association. Published ahead of print.
La chirurgie bariatrique diminue de manière significative le risque de diabète gestationnel. Résultats d’une étude de cohorte prospective suédoise.
[1. Service d’Endocrinologie, UZ Leuven. 2. Service de Gynécologie-Obstétrique, UZ Leuven] Le diabète gestationnel est une complication fréquente de la grossesse. Bien que le métabolisme du glucose se normalise souvent peu après l’accouchement, les femmes concernées continuent à présenter un risque fortement accru d’intolérance au glucose et de diabète. Des recherches récentes menées à l’UZ Leuven sur une cohorte de patientes atteintes de diabète gestationnel montrent que 44% de ces femmes ont développé une intolérance au glucose ou un diabète dans les 6 mois post-partum. Dans cette population, les principaux facteurs de risque pour le développement d’une intolérance au glucose peu après l’accouchement étaient un IMC élevé, des valeurs glycémiques élevées au test HGPO pendant la grossesse, un diagnostic antérieur de diabète gestationnel et le recours à une insulinothérapie intensive pendant la grossesse. Un cinquième des femmes ne se sont toutefois pas présentées pour le test HGPO programmé en post-partum. Il faut noter que ces femmes avaient un profil de risque plus élevé que celles qui ont effectivement subi le test post-partum. Des stratégies supplémentaires doivent donc être mises en place pour améliorer le suivi. Published ahead of print.
Le diabète chez la femme enceinte reste associé à un risque non négligeable de malformations congénitales, d’accouchement prématuré, de mort in utero et de mortalité périnatale. La valeur-cible d’HbA1c doit probablement être revue à la baisse tandis que la variabilité des profils glycémiques entrave l’optimisation du traitement.
Le diabète chez la femme enceinte reste associé à un risque non négligeable de malformations congénitales, d’accouchement prématuré, de mort in utero et de mortalité périnatale. La programmation de la grossesse et la surveillance au cours des années qui suivent l’accouchement sont des volets trop oubliés de l’approche clinique. En termes de physiopathologie, le rôle joué par le placenta suscite un intérêt grandissant.
Gunaïkeia Vol. 30 N° 2
En vous inscrivant gratuitement à notre newsletter hebdomadaire vous recevrez les dernières actualités de votre profession, mais bien plus encore …