Grâce au coronavirus, le sexe connecté a le vent en poupe

Crise du coronavirus aidant, les technologies du sexe sont plus populaires que jamais… ou c’est en tout cas ce qu’ont constaté des chercheurs du bureau d’études de marché Juniper Research. D’après eux, ce sont aujourd’hui plus de 36 millions d’appareils de ce type qui seraient connectés – notamment – à des téléphones mobiles, contre 19 millions l’année dernière.

D’après les experts, la crise du coronavirus a fait évoluer un peu partout dans le monde les attitudes vis-à-vis du bien-être sexuel, avec à la clé une demande croissante d’appareils connectés tels que des vibromasseurs ou masturbateurs « mains libres ». Juniper a calculé qu’en 2025, cette industrie représenterait pas moins de 9 milliards de dollars, contre un peu moins de 4 milliards en 2020… et il y a gros à parier que les sites de vente en ligne ne laisseront pas passer cette opportunité.

Le rapport de Juniper révèle encore que les mesures de confinement ont boosté les technologies du sexe dans nombre de pays, et ce surtout entre mars et juin. Désœuvrement relatif et fermeture imposée de l’horeca aidant, nombre de personnes étaient en quête d’intimité, l’avantage supplémentaire des technologies à caractère sexuel étant qu’elles peuvent s’utiliser sans faire entorse aux mesures de distanciation sociale, observe encore le bureau d’études de marché. À côté des appareils reposant sur une connexion wifi ou bluetooth, l’intelligence artificielle aussi semble susciter un intérêt croissant – ainsi les poupées sexuelles capables d’apprentissage ou les appareils qui s’adaptent automatiquement aux préférences de l’utilisateur.

Notons au passage que, plus largement, les ventes en ligne d’articles à caractère érotique ont le vent en poupe depuis le début de la crise. Celles des vibromasseurs et autres jouets sexuels, notamment, ont fortement progressé… au point qu’EDC, leader autoproclamé du marché européen dans ce domaine, a dû développer ses installations au pas de charge pour constituer des stocks supplémentaires.

Les chercheurs de Juniper observent par ailleurs que l’industrie des applis à vocation sexuelle aussi profite de la crise, avec une explosion des programmes dédiés au développement du plaisir, à la sexothérapie ou encore au bien-être, à l’éducation ou à la santé sexuelles…

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