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L’Elevate® antérieur et l’avertissement de sécurité de la FDA... Les mèches vaginales sont-elles à déconseiller?

L’Elevate® antérieur et l’avertissement de sécurité de la FDA... Les mèches vaginales sont-elles à déconseiller?

Le prolapsus pelvien est un problème important au niveau des soins de santé et dans le domaine de l’uro-gynécologie, qui peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie d’une femme. Trente à 50% de la population féminine ayant enfanté y sont confrontées au cours de leur vie, et quelque 2% des femmes seraient symptomatiques. En cas de cystocèle, la réparation antérieure au moyen de tissu autologue (colporraphie antérieure) a toujours constitué le traitement standard, mais 40 à 60% de ces patientes récidivent. En outre, une colporraphie antérieure n’offre pas de soutien apical, puisqu’elle répare des défects antérieurs sur la ligne médiane (1). Suite aux bons résultats enregistrés par les urologues avec les bandelettes mi-urétrales pour le traitement de l’incontinence, il n’est dès lors pas surprenant que les premières techniques portant sur la mise en place transvaginale de mèches pour le traitement d’une cystocèle aient été développées dans les années nonante. Une revue Cochrane de 2012 a confirmé les bons résultats anatomiques et subjectifs obtenus lors de l’utilisation de mèches transvaginales placées dans le compartiment antérieur, avec une nette réduction du risque de récidives (2). Mais la sécurité des mèches fait l’objet de discussions…   Published ahead of print.

Le dépistage de Chlamydia trachomatis est-il utile dans le diagnostic d’hypofertilité?

Le dépistage de Chlamydia trachomatis est-il utile dans le diagnostic d’hypofertilité?

[1. Centre de fertilité, service de Gynécologie-Obstétrique, UZ Leuven. 2. Service de Biologie médicale, UZ Leuven]   Quelque 14% des cas d’hypofertilité féminine sont dus à une imperméabilité des trompes, principalement à la suite d’une atteinte post-infectieuse de l’épithélium tubaire. Il s’agit en majorité d’infections récidivantes ou persistantes à Chlamydia trachomatis, qui s’accompagnent de la production d’anticorps contre les protéines de choc thermique de Chlamydia, avec pour conséquence une réaction inflammatoire auto-immune et, secondairement, la formation de tissu cicatriciel au niveau de l’épithélium tubaire. Le dépistage des anticorps contre Chlamydia trachomatis peut être un premier indicateur d’une atteinte tubaire. Par la suite, la cœlioscopie diagnostique est l’examen le plus sensible pour vérifier la présence et la gravité éventuelle de l’atteinte. Par ailleurs, il est recommandé de dépister toutes les femmes qui doivent subir une exploration instrumentale de l’utérus au moyen d’une recherche d’anticorps ou, à défaut, de leur donner un traitement antibiotique prophylactique contre Chlamydia trachomatis. En l’absence d’anticorps, l’hystérosalpingographie, l’hystérosalpingosonographie de contraste ou l’hysterosalpingo-foam-sonography sont suffisantes et équivalentes pour exclure une obstruction tubaire.   Published ahead of print.

Risque d’essaimage péritonéal et hystéroscopie diagnostique en cas de cancer de l’endomètre, qu’en est-il? Revue de la littérature en 2013

Risque d’essaimage péritonéal et hystéroscopie diagnostique en cas de cancer de l’endomètre, qu’en est-il? Revue de la littérature en 2013

[Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital Notre-Dame, Grand Hôpital de Charleroi]   L’hystéroscopie diagnostique correspond à un examen de seconde intention dans la stratégie diagnostique des métrorragies. En période péri- ou post-ménopausique, elles font suspecter un cancer de l’endomètre, et la réalisation de cet examen soulève la question du risque d’essaimage de cellules néoplasiques dans la cavité péritonéale et des conséquences de ce risque sur l’évolution de la maladie néoplasique. Une revue de la littérature concernant ces deux problématiques nous a paru légitime. Les résultats sont contradictoires, mais suggèrent une augmentation significative du risque de dissémination de cellules néoplasiques dans la cavité péritonéale après la réalisation d’une hystéroscopie diagnostique, bien que de nombreux facteurs interviennent et pourraient moduler ce risque (milieu de distension, pression intra-utérine utilisée, délai entre la réalisation de l’hystéroscopie et le prélèvement de liquide). Les études retrouvées dans la littérature étant le plus souvent incomplètes et de faible puissance statistique, des études prospectives avec randomisation, avec des effectifs de plus grande échelle et des modalités protocolaires plus strictes seraient nécessaires. Par contre, l’ensemble des études ayant analysé l’évolution du pronostic du cancer de l’endomètre en cas d’hystéroscopie diagnostique préopératoire s’accordent sur le fait que le pronostic n’est pas modifié par cette procédure, ce qui illustre la modification de la classification FIGO de 2009 du cancer de l’endomètre, à savoir qu’une cytologie péritonéale positive isolée en cas de cancer limité au corps utérin n’a pas de valeur pronostique aggravante sur la maladie néoplasique. Cette revue de la littérature nous permet de conclure que l’hystéroscopie diagnostique a toute sa place dans la stratégie diagnostique du cancer de l’endomètre avec les avantages de la vision directe sans les risques associés à un examen invasif et sans que le pronostic de la maladie néoplasique soit modifié par sa réalisation.   Published ahead of print.

Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (PRES), une présentation atypique de la pré-éclampsie: à propos d’un cas

Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (PRES), une présentation atypique de la pré-éclampsie: à propos d’un cas

[1. Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU-ULg, CHR Citadelle, Liège. 2. Service de Radiologie, CHR Citadelle, Liège. 3. Service  d’Anesthésie-Réanimation, CHU-ULg, CHR Citadelle, Liège]   Le PRES, acronyme de Posterior Reversible Encephalopathy Syndrome, est une pathologie du système nerveux central caractérisée par un œdème cérébral à prédominance occipitale et pariétale qui peut compliquer diverses pathologies associées à une hypertension artérielle sévère, parmi lesquelles la pré-éclampsie sévère (1). Parmi les autres facteurs favorisants, on relève certains traitements immunosuppresseurs, un état septique, certaines maladies auto-immunes et rénales (2-4). Le diagnostic est posé par l’IRM cérébrale, qui montre un œdème réversible cortico-sous-cortical affectant essentiellement la substance blanche au niveau pariéto-occipital (2, 3, 5, 6). Cependant, on peut parfois retrouver un œdème au niveau du cortex, des lobes frontaux, du tronc cérébral ou des ganglions de la base (2). Le tableau clinique classiquement rapporté du PRES consiste en des céphalées, une altération de l’état de conscience, des troubles visuels et des convulsions (3, 5). La physiopathologie de cette entité nosologique est un œdème vasogénique favorisé par l’hypertension artérielle et la rupture de la barrière hémato-encéphalique résultant de l’altération de l’endothélium vasculaire.   Nous rapportons ici un cas de pré-éclampsie sévère dont la manifestation initiale est un PRES.   Published ahead of print.

Programmation et suivi d’une 1ère grossesse chez une femme atteinte de micropolyangéite en rémission

Programmation et suivi d’une 1ère grossesse chez une femme atteinte de micropolyangéite en rémission

[1. Etudiante en 4e doctorat, UCL, Bruxelles. 2. Service de Rhumatologie, Clin. Univ. St-Luc, UCL, Bruxelles. 3. Service d’Obstétrique, Clin. Univ. St-Luc, UCL, Bruxelles]   Bien qu’il existe aujourd’hui peu de données quant aux répercussions de la micropolyangéite (MPA) sur la grossesse et le fœtus, certains risques particuliers peuvent être identifiés: passage symptomatique des ANCA chez le fœtus, récidive de MPA au cours de la grossesse, effets indésirables des médicaments utilisés pour la MPA (azathioprine, méthylprednisolone), risque majoré de pré-éclampsie. Notre patiente présentant également une HTA préexistante à la grossesse, ceci constitue un facteur de risque pré-éclamptique supplémentaire, à prendre en charge impérativement (ici par α-méthyldopa et aténolol). Dans ce cas, la grossesse a été suivie de manière classique au début, et plus rapprochée à partir de la 22e semaine. Elle s’est déroulée sans incident majeur et les paramètres fœtaux sont restés corrects. Le dosage des ANCA n’a pas été suivi. A 32 semaines gestationnelles et 6/7, notre patiente s’est présentée avec une rupture prématurée des membranes de > 24 heures. Etant donné la suspicion de chorioamnionite, une césarienne a dû être réalisée en urgence, donnant naissance à un nouveau-né eutrophique en bonne santé.   Published ahead of print.